Module 5

Créer son entreprise
(Conseils, aides financières)
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Conseil

DÉCOUVREZ LE STATUT ETUDIANT-ENTREPRENEUR

Etudiant(e) ou jeune diplômé(e) de moins de 28 ans vous avez un projet de création d’entreprise ? Le nouveau statut Etudiant-Entrepreneur est fait pour vous ! Pour la rentrée 2014, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche lance le statut Etudiant-Entrepreneur piloté par les Pôles Etudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat (PEPITE). Ayant pour but de donner un cadre protecteur et incitatif à ceux qui créent et innovent, le statut Etudiant-Entrepreneur s’adresse à deux types de publics : - Les étudiants - Les diplômés de moins de 28 ans. Pour l’obtenir, il nécessite simplement la possession du baccalauréat ou d’une équivalence. Pourquoi bénéficier du statut Etudiant-Entrepreneur ? - Il permet d’accéder à un diplôme dédié à l’entrepreneuriat : le Diplôme d’Etablissement (DE) Etudiant-Entrepreneur - Pour les jeunes diplômés, il autorise le prolongement des avantages sociaux réservés aux étudiants (couverture sociale, restauration, transports…), via l’inscription au DE Etudiant-Entrepreneur - Il permet, sous réserve de la validation par son responsable pédagogique, de bénéficier d’un aménagement d’études : l’étudiant peut travailler sur son projet entrepreneurial à la place d’un stage ou de son projet de fin d’étude - Il favorise la reconnaissance du projet d’entreprise en le considérant comme une composante du parcours de formation (crédits ECTS) - Il donne accès aux espaces de travail collaboratifs du PEPITE - Il permet de bénéficier d’un accompagnement par des tuteurs enseignants et référents externes dans le cadre du PEPITE - Il rend possible la signature d’un Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise (CAPE) avec une structure appelée couveuse. Comment obtenir le statut Etudiant-Entrepreneur ? Il vous suffit de présenter votre candidature au PEPITE de votre région. En Aquitaine, les dossiers seront instruits par un comité d'engagement réuni par ECA en charge de la sélection des dossiers des futurs Etudiants-Entrepreneurs. Découvrez la vidéo de présentation du statut, réalisée par les étudiants de l’IAE de Grenoble : https://www.youtube.com/watch?v=Yrm4WcbK6ZI&feature=youtu.be Réunions d'information avec inscription préalable obligatoire sur ce lien. Informations auprès d' eca@univ-bordeaux.fr

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Zoom

UNE IDÉE, UN PROJET, ENVIE DE CRÉER VOTRE ACTIVITÉ, ... ET SI ON EN PARLAIT ?

Vous avez un projet de création d'entreprise à Bordeaux ? Vous avez besoin de conseils pour monter votre dossier, chercher des financements ou trouver des locaux ? La Plateforme de l'initiative peut vous aider.   - Vous avez le désir de créer, une simple idée ou un projet, Citélab est un service d'accueil de proximité qui sera un véritable relais pendant votre parcours de créateur. - Vous avez l'envie de vous lancer, mais cherchez l'activité qui vous correspond, L'Atelier Balise et l'Atelier Photolangage vous permettent de partager vos interrogations et de découvrir de réelles histoires d'entrepreneurs. - Votre projet avance, vous êtes submergé d'informations, vous ne savez plus où donner de la tête, L'Atelier Boîte à outil vous donne les clefs pour structurer votre avancement. - Vous recherchez des financements, un local, un avis d'expert sur votre projet, la Matinée de la création vous confronte aux acteurs Bordelais de la création, vous met en relation avec eux et vous permet de construire votre parcours en fonction de vos besoins. Pour y participer, prenez préalablement rendez-vous avec un conseiller. Abdessamad Baazizi (Responsable) Tél : 05 57 78 15 13 - a.baazizi@emploi-bordeaux.fr. Adresse : Automobile Club du Sud-Ouest (ACSO) 8, place des Quinconces 33000 Bordeaux. Calendrier : les Mercredis de 8h30 à 12h30. - 24 septembre 2014 - 5 novembre 2014 - 17 décembre 2014. Site Web : http://www.emploi-bordeaux.fr/plateforme-de-l-initiative.html Vous souhaitez être parrainé : Contactez Fatima Zaime Tél : 06 01 99 50 32 - parrainage@emploi-bordeaux.fr

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Fiche pratique

CRÉER SON ENTREPRISE EN TANT QU'AUTO-ENTREPRENEUR : RENSEIGNEZ-VOUS AVANT DE VOUS LANCER

Plus de 50% des entreprises qui se créent aujourd’hui sont sous le statut d'auto-entrepreneur. Sans prendre de grands risques, c’est un bon moyen de tester son idée et sa capacité d’entreprendre. Cela dit, si ce régime a beaucoup d'atouts, il présente aussi quelques inconvénients. Suivez le guide ! À qui s’adresse le statut d'auto-entrepreneur ? Hormis les exceptions listées ci-dessous, le statut d'auto-entrepreneur est ouvert à tous ! Étudiants, salariés, retraités, demandeurs d’emploi, fonctionnaires, créateurs étrangers qui ont besoin d’un complément d’activité ou qui veulent tester sans risques financiers leur idée et démarrer progressivement une entreprise… Qui ne peut pas prétendre au régime d'auto-entrepreneur ? Ceux qui veulent s’associer à plusieurs ne peuvent pas passer par ce statut. Le statut d'auto-entrepreneur est avant tout un régime individuel. Les activités qui nécessitent des investissements importants (achat de matériel ou de stocks, location d’un local, frais de déplacement…) ne peuvent pas prétendre au statut d'auto-entrepreneur car ils ne peuvent pas déduire leurs frais réels de leur chiffre d’affaires. Les entreprises qui veulent embaucher n'ont pas droit à ce statut car le montant du chiffre d’affaires est limité. Vous ne pourrez pas payer deux personnes et vous ne pourrez pas déduire le salaire et les charges sociales de votre chiffre d’affaires. Les agriculteurs, professions de santé ou professions juridiques, agents d’assurance et experts-comptables ne peuvent pas être auto-entrepreneurs car ces professions ne relèvent pas du Cipav (caisse de retraite des activités libérales) ni du RSI. Les artistes rémunérés en droits d’auteur qui cotisent à l'Agessa ou à la Maison des artistes ne peuvent pas être auto-entrepreneurs. Enfin, les loueurs de matériel ou de locaux non meublés ou professionnels, et les agents immobiliers qui rélèvent de la TVA immobilière ne peuvent pas prétendre à ce statut. Comment devenir auto-entrepreneur ? Inscription. Inscrivez-vous gratuitement sur le portail officiel des auto-entrepreneurs : www.lautoentrepreneur.fr ou sur www.guichet-entreprise.fr. Obligations. En devenant auto-entrepreneur, vous êtes dispensé de l’inscription au registre des métiers et au registre du commerce et des sociétés (RCS). Vous n’êtes pas soumis à la TVA. Vos factures s'expriment sont hors taxe, mais vous ne récupérez pas non plus la TVA. Ensuite, vous devez déclarer votre chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres, directement en ligne, et même si vous n’avez eu aucun versement ! Rassurez-vous, vous ne payez des charges que si vous avez déclaré un chiffre d’affaires. Vous payez une cotisation sociale forfaitaire unique, tous les mois ou tous les trimestres, en fonction de ce que vous avez réellement encaissé. Vos obligations comptables sont très simples : vous devez tenir un registre des recettes et, pour certaines activités, un registre des achats, en conservant vos factures d’achat et un double de vos factures de vente. Chiffre d'affaires. Votre chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser 81 500 € pour une activité d’achat et de revente et 32 600 € pour les prestations de services et les professions libérales.   Attention ! La première année, le plafond est calculé au prorata du nombre de mois depuis le début de l’activité. Ainsi, si vous avez débuté au 1er juillet, le plafond ne sera pas de 32 600 € mais de 16 300 € pour les prestations de services, et de 40 750 € (au lieu de 81 500 €) pour une activité d'achat et de revente. Impôts : le versement libératoire Si votre revenu fiscal (qui figure à la ligne “revenu fiscal de référence” de votre dernier avis d'imposition) est inférieur à 26 420 € (pour une personne seule), vous pouvez opter pour le versement libératoire. Le versement libératoire vous permet de payer en ligne, chaque mois ou chaque trimestre, au moment de votre déclaration de chiffre d'affaires, vos cotisations sociales et votre impôt sur le revenu. Pour le calcul du versement libératoire de l'impôt sur le revenu, vous ajoutez au forfait des cotisations sociales : 1% si vous avez une activité de vente, 1,70% pour les prestations BIC et 2,20% pour les prestations BNC et les activités libérales. Si vous ne payez pas d'impôt sur le revenu, si vos bénéfices sont faibles ou si vous êtes déficitaire, ne prenez pas le forfait libératoire car les prélèvements sont définitifs. Il n’y a pas de régularisation en fin d’année !   À savoir : en optant pour le prélèvement libératoire, vous serez exonéré de la “cotisation foncière des entreprises” (ex-taxe professionnelle) durant 3 ans.   Attention aux mauvaises surprises ! Si vous optez pour le prélèvement libératoire, vous devrez déclarer sur votre feuille d’impôt annuelle votre chiffre d’affaires dans la partie intitulée “Revenus et plus-values des professions non salariées”. Rassurez-vous, vous ne paierez pas vos impôts une deuxième fois. Mais, si vous avez d’autres revenus, cela peut vous faire passer dans une tranche fiscale supérieure, donc augmenter le montant total de votre impôt… Les inconvénients du statut d'auto-entrepreneur En tant qu'auto-entrepreneur, vous ne pouvez pas récupérer la TVA sur vos achats, ce qui peut être un handicap en cas d’investissement important, surtout au début ! Vous êtes limité en termes de chiffre d’affaires. Vos charges sociales et votre impôt sont calculés sur la base de votre chiffre d’affaires, et non sur le bénéfice réel de l’entreprise. Attention à ne pas être déficitaire ! Vous devez réaliser un chiffre d’affaires minimum pour cotiser à la retraite. Vous ne cotisez pas à l’assurance chômage, et vous n’y aurez pas droit si vous arrêtez votre activité.   L'Accre, une aide pour les demandeurs d'emploi Les moins de 26 ans, quelle que soit leur situation, et les 26-30 ans n’ayant pas travaillé pendant une période suffisamment longue pour avoir droit aux allocations chômage, ou qui sont reconnus handicapés, peuvent bénéficier de l’Accre (aide aux demandeurs d'emploi créant ou reprenant une entreprise). Cette aide permet une exonération totale des cotisations sociales pendant 12 mois ou une exonération partielle et progressive sur 3 ans.  

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